25 juillet 2005
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Rien de bien spécial par la suite avant de prendre le bus pour notre prochaine destination Arequipa. Notre bus est à 21h. Avec les retards qu’on avait eu pour aller à Puno, on s’est dit qu’on arriverait sûrement en retard à Arequipa, ce qui nous aurait arrangé pour ne pas avoir à payer une autre nuit d’hôtel. Mais comme d’un fait exprès, il arrive super tôt à 2h30 du mat. Notre solution : poireauter dans le terminal qui est déjà bondé de personnes attendant leur départ de bus. L’attente est longue et impossible de trouver le sommeil dans toute cette cohue. Et surtout les nanas qui gueulent pour attirer les gens dans leur café : « Cafe, te, chocolate… ». On a envie de les tuer. Vers 6h, on prend un taxi pour le centre de la ville. Le taxista nous aide à trouver un hôtel. On en fait plusieurs avant de trouver celui qui nous plaît. Douche rapide et je laisse Céline et Fred qui veulent se reposer pour faire un petit tour dans les rues d’Arequipa. Je vais réserver les billets de bus pour le retour sur Lima car ce sont les fiestas patrias bientôt et les péruviens voyagent beaucoup lors de ces longs week-ends. D’ailleurs, les prix des bus augmentent en conséquence. Je vais aussi me renseigner pour un trek de 3 jours dans le Canyon del Colca. Dans l’après midi, j’ai réussi à convaincre les 2 de faire ce fameux treks et on paie l’agence. Après un resto sur les toits d’Arequipa (il fait beau et chaud, c’est trop agréable), on visite le couvent Santa Catalina qui est tout simplement magnifique et le paradis des photographes pour ses couleurs et son architecture. Il faut aussi qu’on confirme nos vols de retour en France. Je me fais un gros stress car à mon premier coup de fil, la nana me dit que je ne suis pas sur les listes…arghh ! J’ai acheté mon billet voilà 7 mois et mes billets sont restés à Lima donc pas de numéro à donner à cette nana. Je rappelle alors et le mec trouve enfin mon nom sur un autre vol un peu plus tard…soulagée ! Céline ne se sent vraiment pas bien. Elle a encore chopé un truc. On va lui acheter des médocs avec l’ordonnance qu’on avait qui datait de Cusco !! La rando est bien compromise. J’ai quand même super envie de la faire alors du coup, je décide de partir seule.
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eur total ! Prendre une douche, c’est un luxe au Pérou. Tu demandes toujours dans un hôtel si l’eau est chaude, ils te disent oui et a
u final, l’eau est pas si chaude que ca. Alors quand on tombe sur une douche chaude, c’est un plaisir ! Je fais un tour dans les rues de Puno avant de partir en expédition sur le lac. J’achète des gros croissants pour le petit-déj. On vient nous chercher vers 8h direction le port de Puno pour embarquer sur le bateau qui nous emmenera d’île en île. Malgré la fraîcheur des 3800 mètres d’altitude du lac, le temps est superbe avec un immense soleil. Notre premier arrêt se fait aux Islas Flotantes. Elles sont faites de roseau et flotte sur l’eau comme son nom l’indique. On s’en rend bien compte quand on marche car dans certains coins on s’enfonce…Les bateaux du lac sont aussi fait de totora et maintenant, les locaux ont rajouté une nouvelle technologie pour que leurs bateaux durent un peu plus longtemps : les bateaux ont dans leurs coques des bouteilles plastiques !! Après un petit tour en barque, des explications du guide sur les îles, on se dirige vers l’île 
Amantani où on passera la nuit. On dort che
z l’habitant ce soir et dès qu’on arrive, on est reparti par maison. Nous, on dort chez Eustaquia ; On met nos petites affaires dans la chambre et on attend l’almuerzo. Au menu, soupe de quinua suivi de patates et de queso chaud un peu élastique quand même pour finir sur un mate de thym. On retrouve le groupe vers 16h pour monter au sommet de l’île. On prend l’option du temple de la Pachamama et de là, on observe le coucher de soleil sur les îles. De retour à la maison, on remange. Le menu de ce soir est pas mauvais composé de riz, oignon et patates forcément. Ensuite, la mama nous habille de costumes traditionnels. On a l’air franchement ridicule. Je suis plié de rire en mettant les fringues. Et puis, la ceinture est serrée à mort, bonjour la digestion. Tout le monde a Rdv dans le local du village ou la peña du coin. Soirée spéciale touriste (en passant, l
es soirées pour touristes et le logement chez l’habitant sont devenus leur moyen de gagner de l’argent). Après quelques danses, une petite bière et un tuage d’araignées par Céline dans la piaule, on se laisse emporter par le sommeil. Au petit-déj, on a peur de manger encore
de la soupe mais finalement on a droit à un pancake avec mate de coca. A 7h30, on descend vers le port pour reprendre le bateau et aller à l’île Taquile. La traversée dure un peu plus d’une heure et ensuite, c’est grimpette pour arriver à la place centrale de l’île. L’île est en pleine effervescence et les locaux s’activent dans leurs préparatifs pour « la fiesta del Turismo » qui débute le lendemain. Les îliens portent tous des bonnets dont la couleur rouge ou rouge et blanc indique s’ils sont mariés ou célibataires. Vers 11h, tout le groupe fait un pause dans un resto mais on a pas trop faim alors on décide de descendre vers le port, qui se trouve de l’autre côté de l’endroit où nous avons débarqué. On attend au port et je discute avec quelques touristes français pendant que Céline et Fred font une petite sieste sur le bateau. Le retour à Puno est assez long. Après 4 heures de traversée, on y arrive enfin. La faim nous tiraille et on va dans un resto dont j’ai oublié le nom…dommage car je vous l’aurais décommandé ! 
end le petit-déj dans le même resto où on a mangé hier soir. Le mieux : la jarra de jugo de naranja ! Génial ! On a Rdv à 9h pour prendre le combi pour aller de nouveau à Urubamba. Arrivés au lieu d’où on partira, on enfile les combinaisons. Je crois que j’ai la meilleure combi : inté
grale et en plus, un gilet et des chaussons et le casque. En gros, on ressemble vraiment à rien une fois qu’on a enfilé tout ca et avec Fred, on se marre et on commence à faire une bagarre de sumos !! 6 autres personnes sont là aussi mais elles, ont cho
isi le rafting. Elles ont l’air de nous envier un peu. Notre plus grande crainte, c’est de rentrer dans la flotte gelée. Impossible de connaître la température de l’eau, les guides ne voulaient pas nous le dire de peur sûrement de nous effrayer ! Finalement, les combis qui ne sont pas toutes récentes nous protègent bien quand même. L’hydrospeed, c’est descendre la rivière avec une sorte de planche en mousse. Emotions garanties surtout dans les rapides. Je crois que la plupart des gens dans le raft nous enviaient car la rivière était beaucoup trop calme pour avoir des sensations sur un bateau. On passe près de 2h dans l’eau. A l’arrivée, on saute d’un pont avec Fred histoire de finir en beauté. Bien crevés en tout cas sur le retour à Cusco. Douche, shopping, apéro, Edwin nous rejoint, re-apéro 
aux auror
es pour être les premiers sur le site. On commence
notre marche vers 4h30 du mat avec les lampes frontales et pas de chance pour nous, un petit crachin…ça rappelle la Bretagne ! Il fait vraiment nuit et la pluie commence à être de plus en plus forte. Des paires de billes rouges luisent dans le noir, on se demande quelle bestiole ça peut être. Sur le trajet, une feuille vole toute
seule dans les airs soutenue par un fil invisible. On est trempés et les marches n’en finissent plus. Ils sont fous ces Incas d’avoir bâti un village aussi haut dans les montagnes ! On arrive finalement au site vers 5h45. On peut se vanter d’êtr
e les premiers. Un autre groupe de français arrive également quelques minutes plus tard. On attend tous que le guichet ouvre. C’est 6h et pas une seconde de plus ou de moins. On est tous dégoûtés quand le premier bus de touristes tout propres et secs arrive…c’est écrit 6h30 dans tous les
guides…en fait, le bus part à 5h30 d’Aguas Calientes. J’avoue que je suis ravie d’avoir monté à pied et en quelque sorte d’avoir suivi un des chemins Incas ! On rentre donc sur le site (encore avec ma fausse carte d’étudiante, $10 au lieu de $20, faut pas se priver !). Et on reste quand même les premiers à y accéder. Malgré les nuages et le crachin, le spectacle est superbe et un aspect mystique se dégage. Ca donne au site un côté encore plus particulier. Le plus impressionnant sont les montagnes qui entourent et qui percent à travers les nuages. On a fortement l’impression que ça va se dégager alors on tente l’ascension vers l’Inti Punku ou la Porte du Soleil. Malheureusement, ce
n’était qu’une impression et au lieu de se dégager, ça se couvre encore plus. Du coup, on fait demi-tour assez rapidement car on n’y voit vraiment rien de rien. Les randonneurs qui font le célèbre trek de 4 jours arrivent par cette porte. Ils doivent être bien déçus…De retour au site principal, on fait une petite pause sous l’une des maisons pour s’abriter un peu de la pluie et pour manger quelque chose. On attaque ensuite le Wayna Picchu. Même si le temps est pas terrible, je veux en profiter…j’ai pas payé près de $80 de billets de train pour rien non plus. Céline et Fred abandonnent rapidement et
hes glissantes. Il faut même l’aide d’une corde sur le côté pour grimper parfois. J’arrive finalement en haut et discute avec un frenchie et des américains de la possibilité d’une écla
ircie. On espère tous mais s’en y croire vraiment. Je redescends avec Paul le français et au lieu de sortir, on prend la route pour le Temple de la Lune. Le chemin paraît interminable, on se demande où on s’enfonce car on descend, on descend dans la végétation luxuriante. Le pire, c’est de repenser qu’il faudra remonter tout ça !!
s perdus dans les montagnes ??!! La remontée est bien bien difficile pour moi. Mes jambes commencent à sentir qu‘elles sont en activité depuis 4h du mat. On remonte au checking point à 12h. On avait enregistré à 8h20…on aura pas traîné au final
! C’est sûr que le pique-nique en haut du Waynu Pichu, c’était pas trop le temps idéal pour le faire !! Je me balade ensuite toute seule dans les ruines du Macchu Picchu et puis trempée, fatiguée, je décide de me rentrer sur Aguas Calientes. Et cette fois-ci, je paie les $6 du bus pour redescendre !! J’arrive vers 15h sur la ville et je n’ai qu’un seul souhait, c’est de retrouver facilement Céline et Fred pour prendre une bonne douche chaude et me changer. Trop de chance, ils sont là et trop de chance encore, la douche est méga chaude, quel bonheur !! Ca m’aurait mis de sacrée mauvaise humeur si la douche avait été froide. C’était d’ailleurs une des meilleures dou
ches depuis le début du séjour. Par contre, comme nos affaires sont trempées et qu’on a prévu des fringues que pou
r 2 jours, je n’ai plus de pull à me mettre. On fait vite fait un tour au marché pour acheter un poncho pour moi. On lave nos fringues histoire de repartir tout propre et au chaud le lendemain. C’est génial pour ça les laveries au Pérou. Il commence à pleuvoir de plus en plus fort…bon dieu, c’est pourtant pas la saison des pluies !! On se réfugie dans un café, puis resto. On se fait plaisir !! 
Aujourd’hui, c’est direction Ollantaytambo. Après un gravage de photos sur CD rapide et quelques courses pour le petit déj, on prend le bus direction Urubamba. Ensuite, on prend le combi jusqu’à Ollantay. Vers 11h30, on est à la gare pour acheter nos billets de train pour Aguas Calientes. La bonne femme qui les vend est vraiment pas aimable. On veut partir ce soir et dégoutés, il n’y a plus de trains backpackers à $40 l’aller retour (déjà on s’attendait à que ce soit moins cher mais les prix ont augmenté depuis mars…). Il faudrait qu’on attende 2 jours si on veut ce train. Franchement, avec « l’arrêt maladie » de Céline et Fred, on a pas vraiment le temps d’attendre 2 jours…du coup, on décide d’acheter le billet Vistadome qui part en début d’aprèm à $ 34,5 l’aller…arghh ! Le problème, c’est qu’on a pas prévu autant d’argent et pas moyen de payer en carte bancaire et pas de distributeur à Ollantay…
ivés dans la ville est de trouver un hôtel pour 2 nuits. On en trouve un sympa et pas cher mais il est dispo que pour une nuit, on se rebat sur un autre pas top top…mais bon, au moins, on a de quoi poser nos sacs. 2ème mission : acheter nos billets de train retour, histoire de pas se faire couillonner et ne pas en avoir un pour rentrer. C’est déjà la soir, petite bouffe au resto (pour changer !). Je commence à bien m’habituer à discuter les prix et ce qu’on peut avoir dans les menus en plus ou à la place d’autre chose…On rentre quand même à l’hôtel assez tôt pour affronter au petit matin les marches qui mènent d’Aguas Calientes au Machu Picchu.
Après la difficile nuit passée, il est très difficile de s’animer pour faire quelque chose. Les danses commencent à toutes se ressembler. On prend un petit déj sur le marché et on se demande si on reste ou on part. On choisit de reprendre le bus pour Cusco vers 14h après avoir regarder quelques danses. Le retour à Cusco se fait vers 17h. Au moins, on aura pas vu le trajet passé car trop nases. Retrouvailles avec Céline et Fred qui racontent leurs petites aventures et vont apparemment mieux. On se fait un petit resto à Cusco. Vu les restos sympas qu’il y a dans cette ville, faut en profiter tant qu’on peut. Et puis je me couche bien tôt…
Après quelques discussions avec des djeuns pour monter dans leur voiture, on s’éclipse pour prendre un combi. L’alcool et la fatigue aidant, on pionce jusqu’à l’arrivée. Vers 4h du mat, nous voilà prêts à attendre le fameux lever de soleil sur un bout de la for
êt amazonienne. Ce lever de soleil est réputé pour être identique à ceux que l’on peut (apparemment) voir au pays du soleil levant ! En tout cas, il caille en attendant et on a bien fait de prendre le duvet en rab. On attend en haut d’une colline couchés sur l’herbe en compagnie de plein d’autres personnes. J’ai trop envie de faire pipi et prend alors la lampe frontale pour y aller. A peine après avoir fait qques pas, tout le monde me gueule dessus « Apaga la lu
z ! »…Comme si le soleil allait se lever dans les secondes qui suivaient. Du coup, ça me coupe mon envie…Petit somme avant d’être réveillé par les cris de la foule. Vers 6h, le soleil se lève enfin. Tout le monde applaudit voyant ce soleil rouge percé. Je reste un peu déçue (et d’après les commentaires autour de moi, je ne 
suis pas la seule) car je m’attendais à voir une sorte de mirage comme 3 soleils se lever, tout comme le disait le guide…mais le spectacle reste tout de même splendide (malgré une grosse envie pipi, désolée des détails crus !). On retourne ensuite au combi, sans oublier qu’on est passé par des chiottes dégueulasses avant…le retour est plus difficile qu’à l’aller et je me rends compte que la route est pire que celle qui mène de Cusco à Paucartambo. De nouveau à Paucartambo, on change rapidement de fringues et on fait un brin de toilette et 
on est reparti pour une journée de défilé dans la ville. On a un peu des têtes de zombis toute la matinée. Vers 12h, on décide d’aller manger un bout…jamais attendu autant au resto, c’est limite s’il fallait pas se faire sa bouffe, déjà qu ‘on devait jouer les serveurs. Les pauvres gens de Paucartambo sont un peu submergés par le flot de touristes qui débarquent à cette période de l’année. Ensuite, en feintant un peu, on se pose sur un des balcons de la Plaza et on regarde le défilé avec la Virgen del Carmen. Vers 18h, on se retrouve de nouveau sur la Plaza et de nouveau recommence la fiesta. On discute avec d’autres qui ont déjà recommencé à picoler depuis bien tôt dans la journée. On commence à danser, c’est ambiance bonne enfant. Un peu trop picoler quand même. Le lendemain matin, envie de dormir mais pas d’hôtel, pas de lit, bagarre qui éclate sur la Plaza…finalement, on se retrouve comme des clochards autour d’un feu fait à l’arrache par des locaux sur le trottoir. Ce feu est quand même vraiment bienvenu vu le froid qu’il fait. 
On retourne à la clinique avec Céline dès le matin pour donner les fameuses selles 
it. On garde le minimum, c’est à dire un duvet pour aller à Tres Cruces. 