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28 juin 2005 2 28 /06 /juin /2005 00:00

 


 


 


 


 


 


 


CUZCOEl Inti Raymi

 

Non, non, ce n’est pas le drapeau de la communauté Gay sinon le drapeau Inca représentant, selon certaines interprétations, les couleurs diffusées par la lumière du soleil dans un prisme ou tout simplement les couleurs de l’arc en ciel.

 


JEUDI
Enfin je vais pouvoir découvrir Cuzco, la ville dont tout le monde me parle que ce soit étrangers ou péruviens, la ville des incas. J’ai vraiment hâte. Mon vol est à 5.45 du matin. Comme la dernière fois, il faut être 2 heures à l’avance à l’aéroport. Cette fois-ci, je comprends pourquoi. Ma dernièr
e expérience de vol national à Tumbes n’a rien à voir avec Cuzco. Cuzco est LA ville touristique du Pérou et par expérience, je me rends compte qu’il y a plus de monde dans l’aéroport à Lima à 4h du mat qu’à l’aéroport de Paris à la même heure !! L’avion est rempli et il vaut mieux être à l’avance à l’embarquement (surtout au Pérou où ils pratiquent volontiers le surbooking !). Du coup, petite nuit car lever à 3h du mat. Ca y est, je suis finalement dans l’avion prête à connaître Cuzco et sa vallée sacrée. Le vol dure à peine une heure et l’arrivée sur Cuzco est fantastique car l’avion vole près des chaînes de montagnes de la cordillère des Andes. On arrive à Cuzco. Premier chose à faire, récupérer mon sac. Plutôt comique car ils mettent en marche 2 tapis roulants…pas facile de garder les yeux sur 2 tapis pour voir où est son sac ! Direction en taxi à la Plaza de Armas. C’est toujours le point de départ de la découverte d’une ville au Pérou pour moi. En général, tout y est très près. Il est temps de trouver un hôtel. Les 3 premiers que je fais n’ont pas de chambre de libre et le dernier si. En même temps, j’ai pas vraiment beaucoup marché…dans le coin, ya un hôtel tous les 10 mètres et sans exagérer. 20 soles la nuit. Pas le moins cher mais j’ai une chambre avec 2 lits (y’avait plus de simple), à 1 minute de la Plaza de Armas et surtout eau chaude (super important !). Petit aparté : Un truc qui marque au Pérou ce sont les douches électriques…le pommeau de douche est relié à des fils électriques pour te donner la fameuse eau chaude ! Toujours est il que c’est un peu flippant surtout quand on nous a appris depuis tout petit qu’eau et électricité ne font pas bon ménage !! On m’a tellement dit de faire attention avec l’altitude et de ne pas en faire trop le premier jour que je décide d’aller prendre un petit déj dans un café. Jusqu’à présent, j’ai jamais eu de problème avec l’altitude mais je suis toujours allée dans les montagnes en bus donc il y a un temps d’acclimatation. Avec l'avion, on passe direct des quelques mètres au dessus de la mer de Lima aux quelques 3300m de Cuzco…Petit déj sur le balcon d’un des cafés qui domine la place. Le soleil est au rendez-vous, ça fait du bien de le voir et de le sentir (à Lima on n’a plus la chance de le voir souvent !). La Plaza de armas est toute tranquille mais à 10h commencent les défilés. Les défilés vont en fait durer toute la journée pour terminer à 2h du matin le vendredi. Tout Cuzco défile aujourd´hui : les institutions, les collèges, les entreprises, les pompiers…et même les petits villages autour du Cuzco. Pas étonnant que ça dure aussi longtemps. Chacun a son costume typique et tout le monde danse en rythme avec les fanfares qui les accompagnent. J’en profite un peu et comme ça va durer toute la journée, je me laisse tenter par un tour à cheval des ruines voisines. Difficile d’échapper aux vendeurs de tours…c’est limite s’ils te suivent pas pour aller aux chiottes !! Pour S/25, je pars vers Sacsayhuamán. Avant d’aller au « ranch », je dois d’abord acheter le Boleto turístico qui permet d’accéder à différents musées de Cuzco et surtout les différentes ruines de la Vallée Sacrée. C’est franchement pas donné S/70 le billet mais c’est S/35 pour étudiants. Je tente le coup pour le coup. J’ai une fausse carte (pas bien !!) que j’ai trafiquée avant de partir. En France, personne n’a été dupe quand j’ai montré mon superbe travail mais ici, c’est passé comme une lettre à la poste ! J’étais super fière de mon coup J. A moi maintenant toutes les réduc étudiantes !! On part finalement vers Sacsayhuamán. Je m’attends à partir avec au moins un cheval et le guide à cheval aussi…et bien non…le chico qui va me servir de guide pour aller de site en site est à pied. Un peu moins marrant et du coup, difficile de faire autre chose que de marcher au pas. En plus, j’ai hérité d’un mec qui cause pas et qui me donne du genre 10 minutes pour visiter les sites…au final, je l’ai bien fait attendre. Visite des 4 sites les plus proches de Cuzco : Qenko. Puca Pucara, Tumbomachay et pour finir Sacsayhuamán. (http://www.toursvirtuales.com/destinos/cusco2.asp) Après avoir conquis Cuzco, les espagnols pillèrent les richesses de la ville ainsi que des alentours. Ils voulurent détruire toute trace de l'ancienne civilisation. Ils n'y parvinrent qu'en partie, les fondations des édifices devaient être solidement implantées. Il suffit de voir la taille des pierres de Sacsayhuamán pour comprendre pourquoi! Le petit tour à cheval est terminé. Je redescends jusqu'à Cuzco à pied. La Plaza de Armas est toujours pleine de monde admirant les défilés. J’ai un petit creux et je me rends dans un petit resto pour prendre un petit sandwich, je tombe sur des Français avec qui je discute un peu. On décide de se donner rendez-vous plus tard pour prendre un pot. En attendant, je remonte un peu vers l’autre place jusqu’à côté de la Plaza de Armas. Les gens qui défilent empruntent cette petite rue et en fait, c’est la grosse chouille sur cette petite place. C’est le point de rassemblement de fin de défilé et comme d’hab dans les fiestas du Pérou, ça danse, ça mange et ça boit de la binouse ! Je fais un petit tour et me fais inviter à prendre un verre de bière avec quelques-uns. Devenant un peu lourds, je m’échappe prétextant que je devais déposer mon sac à l’hôtel. Ce qui finalement n’était pas une excuse car se balader dans une foule pareille (où la plupart ont commencé à picoler depuis bien tôt) avec 2 appareils photos dans son sac, c’est pas forcément très malin. Ils ont du mal à me laisser partir et je suis sauvée par un autre péruvien qui propose de me ramener. Juste en face de mon hôtel, il y a un resto « A la petite France », j’en profite pour faire découvrir à mon nouvel ami galettes et crêpes Françaises… enfin, c’est tenu par des Français mais ça vaut pas les bonnes galettes bretonnes (d’ailleurs, ça ressemblait pas à des galettes…). Après s’être rassasié un peu et surtout épongé la bière, on retourne à la Plaza des Armas. Là, je vois des jongleurs jouant avec du feu et une foule les entourant. C’était les mêmes rencontrés à Ayacucho durant la Semana Santa. Trop fort ! Je tchatte un peu avec eux et les quitte pour mon rdv avec les frenchies…qui au final m’ont posé un lapin. Ca me dérange pas plus que ça et je retourne sur l’autre place histoire de discuter avec les locaux. La soirée continue à boire, discuter dans la rue puis dans des bars et discothèques jusqu’au petit matin ! VENDREDI J’avais mis mon réveil pour me réveiller à 8h le vendredi mais couchée à 6.30, j’ai pas pu me lever et surtout pas entendu mon réveil ! Réveillée en sursaut à 11h, je suis dégoûtée car l’Inti Raymi a commencé à 10h à Sacsayhuamán. Je suis encore plus énervée car pas moyen de prendre une douche…il est trop tard et ya plus d’eau chaude ! Je me grouille car j’ai envie de voir au moins un bout du spectacle. Je cours presque jusqu’à la Plaza de Armas que je découvre en fait remplie avec le défilé des participants à la célébration. Ouf ! Ils ont du retard. Tout va bien, j’ai rien raté ! L’Inti Raymi en quechua signifie fête du soleil, elle symbolise la consécration éternelle de l’union du soleil et de ses fils, les êtres humains. C’était la fête la plus importante au temps des incas. Elle se célébrait durant le solstice d’hiver (le nouvel an solaire). Après la conquête espagnole, la cérémonie fut supprimée par l’église catholique. L’Inti Raymi a alors été oubliée jusqu’au milieu des années 40 où un groupe d’intellectuels et artistes cusqueños en faveur de la revalorisation de la culture andine au Pérou a décidé de récupérer l’Inti Raymi de l’histoire en le présentant comme un grand spectacle de type théâtral (c’était la petite minute de culture générale !) Le défilé de la Plaza terminé, il est temps de se diriger vers Sacsayhuamán où a lieu la cérémonie. Je chope un taxi. Toute la ville va forcément dans cette direction et on ne peut pas échapper aux bouchons. Le taxi me dépose un peu plus loin du site, je passe donc par la feria qui a lieu juste à côté du site de Sacsayhuamán. On trouve de tout : des jeux de fête foraine « à la péruvienne » (les manèges ou les jeux sont faits de bric et de brac), des plats de bouffe à S/1 et surtout des plats de bouffe. Je crois que les péruviens ne peuvent pas s’empêcher de faire la fête sans manger !! Des gradins ont été installés en face du site de Sacsayhuamán. Les places sont vendues à $80…c’est carissimo, super cher et c’est pour ça que la foule s’amasse sur la petite montagne derrière qui permet de voir le spectacle sans payer. J’arrive un peu tard et c’est bondé de monde. Je me fraye une place en montant les escaliers jusqu’à ce qu’on ne puisse même plus monter les marches tellement c’est bondé. Les gens sont fous, la nana juste derrière a emmené son bébé et l’allaite dans la foule…et le bébé a une fâcheuse manie d’ailleurs de me tirer les cheveux !! Je suis nase de ma courte nuit et poireauter me fatigue encore plus. Le show qui devait commencer à 10h commence finalement vers 14.30. Je tiens une demi-heure à regarder le spectacle et me dis que je vais essayer de me trouver une autre petite place sympa d’où je pourrais voir assise. Quelle ne fut pas mon erreur !! Je monte, je redescends, je remonte un peu, vois des bouts de spectacle…bref, j’ai passé plus de temps à chercher une place que je n’ai jamais trouvé qu’à regarder le spectacle !! Les gens jettent même des fruits ou ce genre de trucs pour nous dire de nous asseoir quand on est devant eux. Je comprends même pas pourquoi ils sont assis car d’où ils sont ils ne peuvent rien voir ! Le spectacle terminé, je discute avec quelques péruviens et redescends vers 17.30 vers Cuzco, le soleil commençant à se cacher, il fait pas chaud. Apparemment, tous les gens ont décidé de descendre à cette même heure. On dirait une manif se dirigeant vers Cuzco. Il fait nuit quand j’arrive dans le centre de Cuzco. Et Cuzco, la nuit, ça veut dire bonnet, gants, pull, doudoune : en gros, ça caille ! Ma soirée est courte, enfin, c’est l’impression que j’ai mais il est déjà 1h quand je me couche. Soirée tranquille dans tous les cas. A noter quand même que j’ai mangé des brochettes d’alpaca au dîner, plutôt bon ! SAMEDI Reposée, je décide d’aller à Chinchero un pueblo dans la Vallée Sacrée des Incas. S/1.5 pour faire une heure de trajet en bus, soit même pas 50 cts d’euros… Chinchero est vraiment tranquille (voire mort J car on n’est pas jour de marché) mais c’est super agréable après avoir subi la foule de Cuzco des derniers jours. Les maisons du centre sont d’origine Inca et tiennent encore debout, ce qui fait tout le charme du pueblo. Finalement, je fais le tour rapidement et décide d’aller jusqu’à Urubamba. Je m’assois sur le bord de la route patientant qu’un bus arrive. J’ai la chance de pas attendre longtemps. A Urubamba, je prends un autre petit bus pour aller à Tarabamba. C’est là que je dois descendre pour voir las fameuses Salinas de Maras. Si je l’avais pas lu dans le guide, je n’aurais jamais su. Tarabamba est vraiment un minuscule village. Après avoir demandé mon chemin, je prends la direction des Salinas. La grimpette commence, pas vraiment longue mais quand même J ! Comme je ne suis pas vraiment sûre d’où je vais atterrir, j’ai hâte de voir quelque chose. Et là, au détour d’un virage, le paysage est fascinant. Perchées à près de 4000m, ces petites cases blanches accrochées au flanc de la Cordillère des Andes suscite mon émerveillement. Ce sont près de 4000 bassins construits par les Incas et alimentés par une source d’eau salée (au lieu de l’eau de mer). Pour chaque parcelle de 4m2, peut être récolté 40 à 50 kg de sel en 2 semaines : ce qui représente un énorme travail pour peu d’argent…le sel n’étant clairement pas de l’or. J’avais pas mon guide perso mais j’ai tendu l’oreille quand un groupe de touristes Français et leur guide sont passés par là ! Ce paysage m’interpelle tellement que j’ai pris des tonnes de photos !! De l’autre côté des Salinas, plus en hauteur, je m’attendais à pouvoir retrouver un bus pour éviter de refaire le chemin en sens inverse mais malheureusement pour moi, les seuls bus qui sont là sont ceux de groupes organisés. Du coup, je refais le chemin en dans l’autre sens. Retour en bus depuis Urubamba jusqu’à Cuzco en 2h, j’en profite pour faire une petite sieste. De nouveau en ville, je suis repartie pour une soirée cusqueña : resto, bar, disco et salsa ! DIMANCHE Comme toujours après une chouille, réveil difficile. J’avais prévu depuis longtemps d’aller à Pisac. Ce matin, j’aurais facilement changé d’avis si ce n’était pour le fait que tous les musées de Cuzco sont fermés le dimanche. Prête à monter dans le bus à 11h, j’arrive à Pisac une heure plus tard. Pisac est réputé pour son marché dominical qui ramène la plupart des touristes pour faire des petites emplettes souvenirs. Après un mini tour au marché (on peut trouver les mêmes produits dans toutes les villes du Pérou, du coup, je sature un peu niveau marché), je décide d’aller aux ruines. J’attends que le colectivo (taxi moins cher qui emporte plusieurs personnes) se remplisse pour pouvoir partir. Des barcelonais montent et en route vers la forteresse Inca. Le site est plutôt impressionnant et imposant (désolée mais mon appareil numérique n’avait plus de batterie donc les photos viendront plus tard au développement des films comme au bon vieux temps !). C’est génial de pouvoir se balader dans des ruines, de grimper dessus, c’est parfois limite le labyrinthe…après un tour de près de 2 heures, je retrouve les espagnols pour retourner dans le village. Déjà 16h…un petit truc à manger : un Rocotto relleno, j’adore (en gros, pour expliquer, c’est un piment fourré de viande et légumes) et une chirimoya, un fruit péruvien qui paie pas de mine mais à goûter absolument si vous allez au Pérou. Un dernier tour du village et puis, on décide de rentrer…les bus sont pleins à craquer en arrivant sur Pisac. Donc, du coup, on se tape tout le trajet retour debout…bah, c’est rien qu’une heure faut se dire…L Le soulagement quand on arrive à Cuzco et qu’on peut enfin descendre pour se défouler les jambes ! Après un rapide tour à l’hôtel pour faire mon sac, je vais prendre un maté de coca avec un ami cusqueño sur la Plaza de Armas, balade dans Cuzco de nuit pour voir toute la ville illuminée depuis les miradors du côté du quartier de San Blas et dernier petit bar, « Le nomade », bar tenu par des frenchies, bien cosy et tranquille où on peut fumer des narguilés avec plusieurs choix de saveurs (pas de marihuana pour les curieux qui se poseraient la question !) et jouer à des jeux de société. Jamais vu autant de monde jouer (cartes, scrabble, uno, échec…) dans un bar ! Après une partie d’échec épuisante pour mon cerveau, il est temps de rentrer car il est déjà près de 2h du mat et je dois me lever à 5h pour prendre l’avion qui me ramènera vers la grise ville qu’est Lima !!

PS: Les Incas n'ont pas laissé d'écrit donc la plupart des noms de villes ou d'endroits s'écrivent de différentes facons!! Cuzco, Cusco, Qosqo...

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14 juin 2005 2 14 /06 /juin /2005 00:00

Me encanta Canta

 

 

 

 

 

Lima est devenue une ville  bien grise tous les jours de la semaine et la seule envie du week-end est de sortir pour apercevoir soleil et ciel bleu. Comme je n’avais pas envie de passer encore 2 nuits dans le bus ce week-end, je suis restée sur Lima le samedi histoire de faire du shopping dans le grand centre commercial Jockey Plaza. Ca fait 5 mois que je suis là et jamais encore je n’avais été dans ce centre commercial qui donne franchement l’impression pour quelques heures d’être complètement ailleurs qu’au Pérou avec même des magasins comme Cacharel ou Christian Lacroix…magasins pas vraiment pour le péruvien moyen et même pour ma petite bourse ! Mais comme dans tout grand centre commercial, on trouve de tout et à tous les prix. Bref, après mon après-midi shopping qui ne m’était pas arrivé depuis bien longtemps, le dimanche, il est forcément temps de sortir de Lima. On a réservé un tour avec un ami qui nous emmène dans la Province de Canta à 3 heures de Lima. L’entreprise avec laquelle on part organise des tours pour les Limeños qui souhaitent découvrir et profiter de leur pays le dimanche ! Départ tôt le matin. Le lever à 7h est très très difficile surtout si on sort la veille !! La route est chaotique et il m’est impossible de dormir dans le bus le trajet aller…Mais ça me permet de profiter du paysage et surtout de voir le changement de climat (i.e. la grisaille qui disparaît J) au fur et à mesure qu’on monte en altitude ! On parvient à Canta situé à 2800m sur les coups de midi. Petite pause photo sur la Plaza de Armas. Je commence à photographier des gamins qui ne veulent plus que j’arrête car la technologie de mon appareil numérique les fascine et ils veulent se voir encore et encore et ils me font de véritables poses de top model !! On n’a pourtant pas le temps de s’éterniser et on repart pour un peu d’aventure à Obrajillo. La principale attraction d’aujourd’hui, c’est le canopy. Pour expliquer, le canopy pour les péruviens, ce sont des câbles reliés entre des arbres et le fun, c’est de glisser par ce moyen d’un arbre à un autre. Maintenant, on est au Pérou dans une petite ville perdue dans les montagnes donc il ne faut pas s’attendre à un terrain de jeu immense…il n’y a que 3 câbles et pas beaucoup d’équipements (ce qui veut dire qu’on doit patienter pour son tour…). Le tout est plutôt rudimentaire dans un pré avec les vaches (et leurs bouses par la même occasion… !!). Au final, c’est à peine 5 minutes d’adrénaline pour 3 heures d’attente. Mais tout le monde apprécie d’être dans la nature !! Après l’aventure, on reprend la route pour aller voir une petite cascade de 30 mètres appelée Huachospampa. Ce n’est plus la saison des pluies donc pas franchement beaucoup d’eau…au retour, on teste le « teching ». En français, ça donnerait « Toiting ». Teching est un anglicisme qui vient du mot techo en español qui veut dire toit. Donc le teching, c’est être sur le toit. Pendant quelques minutes et le temps de revenir à Obrajillo, on se retrouve à quelques personnes sur le toit du minibus ! Emotions garanties étant donné l’altitude à laquelle on est et la route étroite et sinueuse !! Et ya intérêt à regarder aussi devant soi pour éviter branches d’arbres sur le chemin ! Quand le bus s’arrête, on est bien content car on était presque congelé là-haut ! Dernier arrêt à Canta pour quelques courses. Je mange un tamal (depuis le temps que j’en entends parler des tamales…surtout avec les gens qui crient ce nom dans les rues pour les vendre !). Un tamal est fait à partir de maïs, c’est une sorte de pâte qui peut être mélangée avec viande et légumes. Pour ne rien vous cacher, ce n’est pas mon meilleur souvenir de la cuisine péruvienne. Finalement, on retourne à Lima. La distraction dans le bus : Benny Hill en version française…allez comprendre ! De toute manière, version française, anglaise ou espagnole, c’est toujours pareil et on s’en lasse vite !! Retour à Lima vers les 9h. Je suis bien crevée et suis bien contente de retrouver mon lit.

 

Más fotos y comentarios en castellano (http://www.dimensionesperu.com/fotosdeviajes/canopy%2012-6/index.htm)

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6 juin 2005 1 06 /06 /juin /2005 00:00
       

   Après quelques hésitations, je décide de faire un tour pour le Nevado Pastoruri situé à 5200 mètres d’altitude. Pas forcément, le tour le plus judicieux à faire en arrivant le matin même à Huaraz car sacrée différence d’altitude et pas l’idéal pour s’acclimater. Mais l’altitude ne me fait pas peur J et j’ai la chance d’ailleurs que cela ne me fasse rien. Les premières photos sont prises sur la route pour aller jusqu’au glacier.

 

       

   Nous faisons quelques stops sur la route pour apprécier las aguas colores, les puyas raimundi (arbre-plante qu’on ne trouve qu’au Pérou et Bolivie) et puis un llama avec un funky style !!

 

 
       

   Rencontre avec des frenchies : Anna et Nicolas, étudiants géologues à Lima. Petites photos de chacun d’entre nous sur la route jusqu’au glacier.

 

 
       

   On achète du chocolat à ce vendeur pour reprendre un peu d'énergie. Grâce à la montre de compet de Nicolas qui possède un altimètre, on se rend compte à ce point qu'on a dépassé les 4830m, autrement dit on a dépassé le Mont Blanc!!

 

 
 

 Dimanche tranquille, après grosse soirée à Huaraz le samedi. Petit tour au marché et visite des ruines à Wilcawain avec Claude un suisse.

 
 
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31 mai 2005 2 31 /05 /mai /2005 00:00

 

 

Tarma ou « La Perle des Andes »

 

 

De la sierra à la selva 

 

 

Ce week-end, la destination est Tarma. Tarma se situe dans les montagnes à 3050m d’altitude et à 6 heures de Lima en bus. Comme d’hab, bus de nuit pour y aller pour ne rien perdre de la journée du lendemain. Bonne petite nuit d’ailleurs, je ne suis pas vraiment aperçue qu’on avait passé un col à 4200m…mon acclimatation à l’altitude se fait plutôt bien. Arrivée à Tarma à 5h du mat. Un peu tôt pour commencer la journée et les balades. On est en montagne et même si c’est l’été dans la sierra, ça caille !! Direction l’hôtel pour dormir un petit peu plus avant de connaître la région. Hôtel le plus chicos de la ville car un ami a des nuits gratuites dans cet hôtel. Autant en profiter ! Après un petit repos dans un vrai lit de quelques heures, on va faire un petit tour de la ville. C’est jour de fête aujourd´hui (comme tous les week-ends apparemment) : les enfants défilent dans les rues habillés avec les couleurs de leurs écoles respectives ou en costume typique. En tout cas, ils s’en donnent à cœur joie avec les sifflets et les tambours. Petit-déj rapide pour pouvoir faire le tour des agences et voir ce qu’elles proposent au plus bas prix.

 

 

 

Journée dans la sierra

 

On opte pour un tour dans la sierra de la Valle de las flores. Les touristes ne se bousculent pas dans le coin et on finit par avoir un taxi, le chauffeur et la guide pour nous tous seuls !! Le début de notre trip nous emmène un peu plus dans les hauteurs pour découvrir les montagnes, les fleurs, les petits ruisseaux, quelques ruines…tout cela est très joli mais je commence à me demander si on a vraiment bien fait de prendre ce tour car j’ai l’impression de passer mon temps dans le taxi…je change d’avis quand on s’arrête dans une coopérative qui élève des alpagas et des moutons. J’ai droit à un petit tour en cheval. Puis on fait une pause dans un autre village appelé San Pedro de Cajas, réputé pour ses tissages. On fait d’abord une inspection des magasins qui vendent de l’artisanat local pour quelques achats (vu le prix, je vais pas me priver !!). Des péruviennes sont assises dans la rue tricotant et les hommes simplement regardent ce qui se passe. Féria encore dans le pueblo car une émission de télé péruvienne promouvant le tourisme dans les régions est venue filmer. Les touristes sont invités à manger. Chacun son assiette et on commence à faire la queue. Les femmes sont assises par terre avec leur préparation devant elles. Au fur et à mesure, l’assiette se remplit… J’ai envie de goûter à tout. Mon assiette au final est énorme…mais comme les plats sont pour la plupart à base de patates, on est vite rempli !! J’ai quand même testé le cuy, spécialité andine (c’est du cochon d'inde…). Impossible de terminer mon assiette. Vous connaissez l’expression « Avoir les yeux plus gros que le ventre ! ». Et bien, ça s’applique parfaitement à la situation. Pour ne pas faire trop mal-élevé, les assiettes terminent dans le taxi et on fera un petit stop pour les donner à d’autres personnes. Après notre pause déjeuner, on se dirige vers Huaguapo où se trouve une des plus profondes grottes d’Amérique du Sud (huaguapo veut dire « grotte qui pleure »). Un petit peu d’aventure et on commence à descendre. Pas moyen de voir quelque chose et la petite torche de notre guide n’y change pas grand chose. On avance à tâtons. C’est plutôt marrant. Un peu d’alpinisme aussi car on a besoin d’une corde à certains endroits. Notre chauffeur nous fait bien rigoler car il a du mal à tenir debout et tombe souvent…Stalactites et stalagmites sont sur notre chemin et certains ont été rebaptisés de par leur apparence. Le retour se fait beaucoup plus facilement car nos yeux se sont habitués au peu de lumière. C’est vraiment intéressant de voir la différence. Pause café ou plutôt pause mate de coca. C’est comme un thé : eau chaude mais avec des feuilles de coca. Cette boisson possède des vertus contre le mal de l’altitude. Mais je vous rassure : aucun effet hallucinant ou droguant…les feuilles n’ont pas subi le procédé chimique pour en faire de la cocaïne !! La fin de la journée approche et on arrive au dernier site à visiter : le sanctuaire du Señor de Muruhuay. Encore la fiesta dans ce pueblo situé dans le district d’Acobamba…le mois de mai est rempli de fêtes et de commémorations, religion catholique oblige. Le mot Muruhuay fait référence à une épidémie de vérole qui a sévi il y a longtemps dans la région. En langue Quechua, muru signifie vérole et huay veut dire maison. La légende dit que Jésus serait apparu et des hommes lui auraient demandé d’aider le peuple à surmonter cette terrible peste. Le miracle ayant eu lieu, depuis lors, ils célèbrent le culte du Señor et vénèrent le rocher où il serait apparu. A l’endroit où se situe ce rocher, fait place maintenant un imposant édifice construit seulement en 1972. On termine notre tour à Muruhuay par une pachamanca. La pachamanca est un autre plat typique de la sierra andine. C’est un peu le barbecue péruvien puisque tout est cuisiné sur de grosses pierres chaudes, en général à même le sol. L’assiette que la serveuse nous dit être de taille normale est ÉNORME : poulet, mouton, porc, patates, haricots et autres choses dont je n’ai aucune idée du nom…encore un plat impossible à finir et cette fois-ci, les restes seront gardés pour le chien de notre guide !! Journée terminée, retour à l´hôtel, petite douche. On va au bar de l´hôtel profiter de notre pisco sour gratuit d’arrivée…la soirée continue en ville dans une boîte. Retour au petit matin. Pas le temps de beaucoup dormir car on a un autre tour de prévu à 10h.

 

 

De la sierra à la selva

Quand on parle des régions du Pérou, on parle de 3 régions distinctes : la côte (tout le monde se doute que c’est la partie proche de la mer !), la sierra (les montagnes) et la selva (la jungle). Notre trip d’aujourd’hui nous emmène donc aux portes de la jungle amazonienne…Sur la route, premier stop pour se faire vacciner contre la fièvre jaune. Sachant que le vaccin n’est effectif qu’au bout de 10 jours, le vaccin pour la journée ne sert pas à grand chose mais c’est toujours ça de fait et c’était gratuit ! De mon côté, j’étais déjà vacciné. On se rend compte du changement avec tout d’abord le changement de température. Même si le soleil tape fort dans la sierra, il fait beaucoup plus chaud et humide dans la selva. La végétation est de plus en plus luxuriante. On fait une petite balade jusqu’à une cascade : La Catarata de Tyrol. Pendant la marche, j’ai qques petits flash-back car la végétation me rappelle étrangement les forêts Néo-Zélandaises ! Après le déjeuner, on va dans un petit village où on est sensé découvrir la vie de quelques indigènes…le bon plan à touristes ! Le sorte de chef de la tribu nous fait d’abord un petit briefing sur la vie de ces ancêtres avec des imitations d’oiseaux pour le moment de la chasse…pendant ce temps, un mec vient nous peindre le visage et une autre nana nous donne un truc à boire fait à base de maïs (un truc infâme qui me rappelle ce qu’ils appellent de la bière à Soweto pour ceux qui connaissent et se rappellent !). Ensuite, carrément, on nous habille de tunique et de parures indiennes… franchement, je me trouve ridicule et d’ailleurs, vous pouvez juger à la photo ! Le pire, c’est quand ils nous demandent de danser avec eux. Tout paraît tellement artificiel : ils portent leurs tuniques sur des jeans et tee-shirts, sûr qu’une fois qu’on est parti, ils rebranchent la télé pour voir le prochain match de foot !! C’est tellement fait pour les touristes et pour qu’on dépense de l’argent que le cœur n’y est pas !! J’aimerais plutôt connaître une vraie tribu amazonienne mais là, il faut s’enfoncer un peu plus dans la jungle ! Notre trip est terminé. Je dors le trajet du retour jusqu’à Tarma. Retour à Lima par le bus de nuit à l’avant avec le chauffeur…je ferais pas ça tous les jours car ça donne des frayeurs avec la vitesse et les virages. Le mieux, c’était de dormir plutôt que de regarder la route. Le taxi me ramenant dans mon petit chez moi à Lima s’étonnait que le bus soit arrivé si tôt (1 heure plus tôt que d’habitude)…

 

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27 mai 2005 5 27 /05 /mai /2005 00:00

Venez faire un petit tour dans un Mercado Peruano!

 

Voici quelques photos de mon petit tour au marché ce matin dans le cadre d’un projet pour mon boulot...

     
     
     

 

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24 mai 2005 2 24 /05 /mai /2005 00:00

Rando aux Lagunas d’Orcococha

 

 

 

Après une petite soirée bien arrosée vendredi soir, gras mat le samedi jusqu’à pas d’heure. Un petit peu de shopping dans l’aprèm. Et le soir, l’incontournable « Star Wars ». On achète nos tickets une heure avant et on se pointe 15 minutes avant le film au ciné…la queue faisait le tour du ciné en passant par les escaliers et redescendant…impressionnant ! Du coup, on n’a forcément pas les meilleures places et on se retrouve devant. Je ne suis pas grande fan de Star Wars mais ayant vu les autres, fallait bien que je sache comment Skywalker devient le méchant Darth Vader !! Courte soirée et couchée tôt car le lendemain, je dois me lever à 6.30 pour partir en excursion. Le tour est sensé partir à 7.30 mais à cette heure, il y a forcément des retardataires. Une fois tout le monde arrivé, on prend l’autoroute centrale direction Matucana, une ville à 70km de Lima dans les montagnes. En prenant de l’altitude, on s’éloigne de la grisaille de Lima et on découvre un ciel bleu sans nuages. Le soleil tape dur en altitude. Pendant la journée, j’ai du utilisé la moitié de ma bouteille de crème solaire ! Après une courte pause à Matucana où les enfants en uniforme s’amusent sur la place centrale en attendant l’heure de leur défilé, on remonte dans le bus direction Marachanca, tout petit village dont le nom signifie en quechua « Grandes Jambes » (je n’ai pas l’explication du pourquoi de ce nom…). A mi-chemin, on s’arrête pour continuer à pied histoire de nous mettre en jambes pour le reste de la journée. Après une petite heure de marche, on arrive au village et là, faut encore attendre les lambinos. Une nana (je sais pas si c’est par fainéantise ou vraiment par malaise) finira tout le reste de la marche à dos d’âne. Nous voilà repartis pour une grimpette de 1h30, on passe des 2700m du village aux 3200m des Lagunas d’Orcococha, notre destination finale. J’avoue que j’ai été un peu décue des lagunes, je m’attendais à quelque chose de plus spectaculaire mais bon, le paysage est quand même splendide avec toutes ces montagnes qui nous entourent et la saison des pluies venant juste de s’achever, tout est encore vert ! Pause déjeuner près des Lagunes. Et les plus courageux (hé hé, je suis courageuse !!) reprennent la route pour aller vers une source d’eau gazeuse. C’est tentant d’aller voir ça. On nous dit que le chemin est plat pour y aller…enfin presque, il l’est pendant une demi-heure et ensuite on recommence la grimpette jusqu’à 3700m. La source est riquiqui et nos efforts pour faire buller l’eau sont vains…La petite marche a été agréable mais il est temps de redescendre, le soleil commence à se cacher derrière les montagnes et on commence à se les geler. J’ai tellement froid que je marche à une vitesse folle pour retrouver au plus vite mon pull qui m’attend sagement dans le bus !! J’arrive au village juste avant le coucher de soleil, les lumières dans le ciel sont magnifiques. Les malheureux qui ne se sont pas dépêchés se retrouvent à finir la marche dans le noir…c’était déjà difficile de descendre avec la lumière à cause de toutes les petites pierres du chemin alors je n’imagine même pas sans ne rien y voir. Mais tout le monde finalement est là et on est reparti pour Lima. Gros stress pour redescendre jusqu’à Matucana car la route est sinueuse et vraiment étroite, on est même à un moment obligés de descendre du bus…mieux vaut prendre ses précautions ! Retour à Lima vers 10h. Bonne petite journée dans les montagnes avec quelques 6 heures de marche et ce n’est que le début de mes aventures montagnardes!!

 

Cliquez sur le lien internet si vous voulez voir plus de photos et un résumé de l'aventure en espagnol (fotos y comentarios en castellano) : http://www.dimensionesperu.com/fotosdeviajes/orcococha22/index.htm

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19 mai 2005 4 19 /05 /mai /2005 00:00
 
Trujillo - Huanchaco

 

Chan chan y las Huacas del sol y de la Luna

 

 

 

 

 

Après avoir été à Máncora, ça me démangeait de repartir à la découverte du Pérou et d’autres villes. Alors, ce week-end, je décide d’aller à Trujillo, ville au nord de Lima près de la côte et une des plus grandes villes du Pérou. Départ le vendredi soir pour toute la nuit dans le bus. Et oui, ya quand même 8-9h de bus pour y aller. Je voyage dans un bus-cama, autrement dit un bus-lit. Les sièges ne sont pas des lits mais ils s’inclinent suffisamment pour passer une agréable nuit. Ce genre de bus a 2 étages, le deuxième étage est moins cher que le premier étage, celui-ci possédant des sièges un peu plus larges. Je vous raconte ça car j’ai payé pour être au 2ème étage et au moment de monter dans le bus, le mec me change le numéro de mon siège et je me rends compte que je suis maintenant au 1er étage…je ne vais pas me plaindre surtout en payant le prix du 2ème étage. Merci beaucoup au gentil monsieur d’avoir changé mon siège !! Du coup, très bon trajet et bonne nuit dans le bus. Arrivée à Trujillo vers 8h du mat. Le taxista qui m’emmène à la Plazas de Armas me propose de faire le tour avec lui de tous les monuments de la ville mais au prix de S/100…je décide de chercher une autre solution et il doit bien y avoir des tonnes d’agences vendant ce genre de circuit dans la ville. J’en trouve une qui me vend le circuit pour S/30, rien à voir avec le prix du taxista !! Un petit tour autour de la plaza de Armas avant le RDV de 10h pour l’excursion. Le combi arrive pour le départ. C’est la première fois que je vois un bus autant francophone. Sur 8 personnes, il y a 1 italien, 1 hollandais, 1 couple de péruviens, 1 suisse, 1 québécoise et 1 francaise vivant au Canada. D’ailleurs, cette dernière nous a laissé un sacré souvenir car elle ne parlait pas un mot d’espagnol et donc le guide devait tout le temps traduire en anglais pour elle…et elle n’arrêtait pas de poser des questions (intéressantes comme très bêtes !). Bref, c’était limite s’il ne lui aurait pas fallu le guide pour elle toute seule…1ère excursion le matin à la Huaca del Sol y de la Luna, qui sont des temples pré-incas de la culture Moche. (à prononcer à l’espagnol… J). Après une courte pause déjeuner, on reprend le combi pour visiter la Huaca del Dragón. Ce nom a été donné par les colons en découvrant ce site car il y a de nombreux dessins gravés dans les murs représentant des dragons ou plutôt ressemblant à des dragons. Pourtant, les dragons n’ont jamais existés au Pérou, ce sont des « caballos del mar », autrement dit des hippocampes. Les dessins représentent souvent des animaux marins, la mer étant très proche du site. De plus, contrairement aux Incas, ils vouaient un culte à la Lune et non pas au soleil, sûrement dû à l’influence de la mer très proche. On continue la visite avec le gigantesque site de Chan Chan, plus grande cité pré-colombienne jamais trouvée en Amérique de la culture Chimú. Pour faire dans l’ordre chronologique, les Moche ont vécu avant les Chimú, ces cultures ont précédé les Incas. On termine la visite avec Huanchaco, petit port de pêche ou maintenant station balnéaire tout simplement. Les caballitos de tortora, sortes d’embarcations utilisées à l’époque pour pêcher, ne servent plus à présent que pour vendre aux touristes une petite balade en mer (je ne l’ai pas fait mais on en ressort généralement complètement trempé !!). Avec Véronique, la québécoise rencontrée dans le tour, on reste à Huanchaco pour la nuit alors que les autres rentrent en combi à Trujillo. Petite balade au marché du coin, quelques petites baraques vendant de tout comme il y en a des tonnes au Pérou !! On part à la recherche de notre hôtel pour la nuit. Rapidement trouvé, on file se relaxer dans un bar avec une bonne petite bière fraîche !! La nuit commence à tomber. Retour à l´hôtel, douche rapide, et resto (toujours en face de la mer…ça, c’est le bonheur !!). La soirée continue dans un bar recommandé par des péruviens…tu parles, ya que des touristes là-dedans. Mais bon, on en profite quand même. Véro se rentre finalement à l´hôtel et moi, je pars en boîte à Trujillo pour finir la soirée à danser, danser et danser !! Retour à Trujillo au petit matin, petit déj encore devant la mer. Tant qu’on peut, on en profite ! Rentrée à l´hôtel, une petite douche pour se réveiller et pas le temps de dormir car la miss Véro veut prendre un petit déjeuner. Je l’accompagne. On passe plus d’une heure dans le café, dont plus d’une demi-heure à attendre la commande de Véro qui se compose simplement d’une salade de fruits et d’un café…faut pas être pressé ici !! Surtout que le café, c’est juste faire bouillir de l’eau et après, c’est toi qui fait ta mixture avec une sorte d’extrait de café qu’ils te donnent. Les adeptes du café ne sont pas forcément très enchantés par les cafés péruviens (un bon point pour moi, je n’en bois pas !!). Etrangement d’ailleurs car la production de café est sacrément importante en Amérique du Sud…va comprendre !! En sortant du café, on joue aux pures touristes en prenant des photos avec les statues de cormorans…les locaux doivent se dire « Ah, ces touristes !! »…mais nous, ça nous amuse. Ensuite, on va sur la plage, beaucoup moins joli et propre qu’à Máncora dans le Nord mais ça fait du bien de se poser. Surtout pour moi avec ma nuit blanche. Petit somme sur la plage et vers 2h, Véro me quitte car elle doit retourner à Chiclayo, ville où elle travaille (à 3 heures de Trujillo). Je reste à Huanchaco à profiter de la plage, du soleil, à discuter avec pas mal de monde. Même que pour la deuxième fois, on m’a encore volé mes tongues (1ère fois à Máncora !!). Je discutais avec quelqu’un sur le petit mur qui borde la plage, je me tourne pour regarder le coucher de soleil et durant ces quelques minutes, plus de tongues…je sens que je vais avoir le droit d’acheter une paire de tongues dans chaque ville où je passe !!! Bref, heureusement que j’avais d’autres chaussures à disposition. Après le coucher de soleil, je retourne vers Trujillo. Un autre petit tour dans la ville, quelque chose à manger et je reprends le bus direction Lima. J’arrive à 7h à Lima et c’est la Fin du week-end…vivement le prochain !

 

 

 

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19 mai 2005 4 19 /05 /mai /2005 00:00
Ceci est un mini-article pour parler du groupe Indochine. Vous demandez à un péruvien quel groupe francais il connaît, sa réponse sera certainement Indochine...et il n’en connaîtra pas d’autres... Pourquoi? C’est un mystère mais c’est plutôt marrant d’entendre “L’aventurier” à la radio dans un taxi ou “Canary Bay” en entrant dans un magasin de fringues…Par contre, les péruviens n’ont aucune idée qu’Indochine a sorti un nouvel album dans les années 2000. Les seules chansons qu’ils connaissent sont les anciennes J
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5 mai 2005 4 05 /05 /mai /2005 00:00

Passage Frontière Perú Ecuador

y Farniente à Máncora

 

 

 

Je me rends au boulot le matin avec mon petit sac, prête pour me rendre directement à l’aéroport l’après midi. A 13h, je quitte le bureau et prends un taxi jusqu’à l’aéroport car ici, il faut être à l’aéroport 2 heures en avance vol national ou international. Maintenant, je sais qu’il n’y franchement aucune raison d’y être aussi tôt ! Je poireaute pas mal de temps à l’aéroport en attendant mon vol. Finalement l’heure arrive. Je monte à bord et m’installe à ma place et sors comme toute bonne touriste mon guide du Pérou. La personne à côté de moi me demande alors en francais s’il peut jeter un œil sur mon guide. C’est assez drôle quand même : l’avion est rempli de péruviens et le mec assis à côté de moi est francais. On commence à discuter. Eric de son nom vit au Pérou depuis 8 ans et possède une agence de voyage à Arequipa. Avec sa sorte de veste  en cuir sans manche et son apparence, il me fait trop penser à Jean-Paul Belmondo…le genre vieux baroudeur ! On fait escale à Piura et là, on nous demande de tous sortir de l’avion car une femme est morte…c’est assez horrible je sais mais apparemment, elle était malade…je n’en sais pas plus et je n’ai pas été vérifier non plus. En attendant que le médecin légiste se rende sur les lieux pour certifier la mort (c’est glauque !!), on doit patienter à Piura. Du coup, on va prendre une petite bière dans un bar pas loin de l’aéroport. 2 heures plus tard, nous voilà repartis vers Tumbes. A la descente de l’avion, l’humidité et la chaleur nous attendent avec en prime, les moustiques ! Quelle joie ! Les taxistas se battent pour qu’on monte dans leur taxi…du coup, même pas besoin de négocier. On prend au plus bas : S/5 la course de 4 km soit un peu plus d’un euro…On déniche un hôtel pas trop cher. Mais pas trop cher signifie pas de ventil dans la chambre et la nuit est terrible à cause de la chaleur et des moustiques. Le lendemain matin, direction la frontière puisque c’est quand même la principale raison qui m’a fait aller dans le Nord ! Le même taxista que la veille nous emmène jusqu’à Aguas Verdes, la ville frontière à quelques 30 km de Tumbes. 1ère formalité : l’office des migrations du Pérou pour sortir du pays. Avec mes 50 jours dans l’illégalité, j’ai droit à un entretien privé dans un des bureaux. Bien sûr, il suffit juste de payer pour avoir son tampon. $1 par jour en plus donc $50 à débourser…il est temps maintenant de reprendre le taxi pour aller dans le centre d’Aguas Verdes. La ville est assez horrible. Il a plu durant la nuit donc tout est boueux. Il y a plein de gens dans les rues à vendre de tout et de rien. C’est bruyant, sale et je me dis que j’ai bien fait de passer la nuit à Tumbes alors que je pensais à un moment venir ici…On descend du taxi pour traverser le pont, zone franche entre le Pérou et l’Equateur. « Bienvenidos en Ecuador » nous dit la banderole une fois avoir passé le pont. Aucune différence pour moi à ce stade : Huaquillas et Aguas Verdes se ressemblent comme 2 gouttes d’eau ! De nouveau, on prend un taxi. 15 minutes pour se rendre au poste frontière de l’Equateur. C’est assez hallucinant le trajet à faire entre les 2 postes péruviens et équatoriens. A l’office de l’Équateur, je dois négocier pour pouvoir ressortir du pays aussitôt, ce qui n’est pas forcément évident car normalement, la sortie ne peut se faire que 48h après avoir franchi la frontière. Mon nouvel ami Bébel se charge de tout en m’appelant sa petite sœur et disant que je dois retourner au Pérou car je suis volontaire travaillant avec des enfants…$5 dans la poche du douanier et le tour est joué. J’ai mon tampon d’entrée et de sortie. Je retourne alors au Pérou après avoir dit au revoir à Bébel ! Pas de souci cette fois au Pérou. Je demande même 90 jours qu’ils me donnent volontiers ! Le taxista me propose alors de m’emmener en taxi jusqu’à Máncora, à 2h de route de Tumbes. Il me fait un prix pour ça, ça reste cher comparé à un bus mais bon, il a été bien cool et nous a aidé dans les différentes formalités douanières donc je dis oui. Et me voilà partie pour Máncora avec mon chauffeur perso. J’ai même droit à la visite guidée le long du trajet et quelques stops comme par exemple, Punta Sal, une autre station balnéaire du nord. Vers midi, on arrive à Máncora. Direction l’hôtel Sol y Mar, à S/15 la nuit dans chambre perso avec salle de bain privé. Bien sûr, c’est pas le grand luxe mais pour ce prix, faut pas top rêver quand même ! L’hôtel donne directement sur la plage ! C’est trop beau. Máncora est une station balnéaire où les péruviens se rendent pendant leurs vacances d’été, ie de décembre à mars. Fin avril est donc basse saison et c’est plutôt sympa car ce n’est pas bondé de monde. J’avais prévu de descendre dans le sud ensuite pour visiter d’autres villes et faire un peu plus de tourisme culturel…mais je n’ai pas résisté au charme de Máncora et suis restée là jusqu’au mardi soir, jour où j’ai pris mon bus de retour pour Lima. En résumé, mon expérience de Máncora, c’est :

 

 

 

Ø      La plage et le soleil toute l’année, et forcément des coups de soleil pour les corps tout blancs des touristes !,

 

Ø      Du surf, du body-board et du kite-surf, le champion du Pérou de surf était dans le coin d’ailleurs,

 

Ø      Le farniente, que c’est bien de ne rien faire des fois !

 

Ø      Des chiens, ya des chiens partout dans cette ville…des amies anglaises rencontrées là-bas ont presque adopté un chien appelé par les locaux Papeles car il était aussi maigre que du papier. Avec les anglaises, il avait droit à un hamburger avec frites tous les soirs…et même de l’eau minérale en bouteille ! Sans commentaire !!

 

Ø      Des bricheros : un brichero est un mec (ça peut être une femme aussi) qui drague les touristes pour profiter de son argent…

 

Ø      Des bars…pas beaucoup car pas beaucoup de monde…comme tout le monde allait où il y avait du monde, au final, il n’y avait toujours plus qu’un seul bar d’ouvert !

 

Ø      Des feux sur la plage de nuit avec guitare et chansons dans toutes les langues !

 

Ø      Des conversations en anglais, en español et même en francais…j’avais un peu le rôle de traductrice parfois…une nouvelle carrière pour moi ?

 

Ø      Des glaces ou milk shakes après une journée à la plage et après avoir profité du coucher de soleil au Surf Bar juste en face de la plage.

 

 

 

J’avoue que ces 6 jours sont passés super vite à ne rien faire…c’est maintenant que je comprends pourquoi les gens n’aiment pas trop Lima…le retour à la civilisation avec le trafic, la pollution et tout ça n’est pas forcément toujours agréable !!

 

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8 avril 2005 5 08 /04 /avril /2005 00:00

La Semana Santa en Ayacucho

 

Ayacucho est une petite ville dans les montagnes péruviennes perchée à 2800m d’altitude. Pourquoi choisir Ayacucho pour passer la semaine sainte ? Parce-que tout le monde dit que c’est le meilleur endroit au Pérou pour passer cette semaine avec des processions, des fêtes et plein d’autres choses. Ayacucho compte plus d’une trentaine d’églises dans la petite bourgade (autant dire qu’il est plutôt difficile de toutes les visiter...ou alors il faut du courage !). Contrairement à la France où on a seulement le lundi de Pâques férié, au Pérou, il y a le jeudi et le vendredi saint de férié. Je suis donc partie en bus le mercredi soir. Enfin, j’ai eu de la chance de prendre mon bus. Des travailleurs du coton étaient en grève le jour précédent, ils ont bloqué la plupart des voies pour accéder au sud du pays. Du coup, aucun bus n’avait pu sortir ce soir là. Les personnes qui avaient pris leurs billets pour le mardi soir étaient donc là le mercredi soir pour prendre leur bus. Le bordel entre ceux du mardi qui n’ont pas eu leur bus et ceux du mercredi (comme moi) qui n’ont pas raté leur bus mais qui ont envie de le prendre et pas d’attendre le lendemain…surtout vu le prix que j’ai du payer (les prix augmentent durant la semaine sainte). Heureusement que j’étais accompagnée de Toño qui s’est débattu pour que je puisse obtenir une place dans un des bus. Finalement, je ne suis partie qu’avec une heure de retard…pas si mal que ça ! Trajet de nuit jusqu’à Ayacucho. J’ai hâte d’arriver. Je déteste les nuits dans les bus. En plus, ils passent toujours des films pourris. Bref, j’arrive dans la ville aux environs de 8h et là, ma mission est de trouver un hôtel. Car j’ai voulu faire ma maligne et ne pas réserver d’hôtel mais tout est blindé et peu de chambres restent libres. Mais je sais qu’il y a toujours des gens qui ont des chambres dans leur maison qu’ils louent aux touristes pendant ce genre d’évènements. Un señorita me propose donc une chambre dans sa maison et je dis oui. C’est un peu loin du centre mais c’est toujours mieux que rien. Et le trajet en moto-taxi est rapide et seulement de S/1. Je pose donc mes affaires dans ma chambre et direction le centre de Ayacucho pour visiter un peu. Je marche et fais le tour de quelques églises. Des gamins me suivent…ils veulent de l’argent. J’ai appris qu’il faut être très prudent avec les enfants car pendant qu’un te parle, l’autre met la main dans tes poches ou dans ton sac, sans que tu t’en rendes compte, et te prennent ce qu’ils leur tombent sous la main. Donc attention à son sac !! Je réussis tant bien que mal à me débarrasser d’eux en m’assoyant devant une église. 2 autres niñas m’abordent et n’arrêtent pas de me toucher la peau et les cheveux qui leur paraissent tellement différents. Elles n’ont rien à vendre mais ont des balances pour connaître son poids ! Pour leur faire plaisir, je me suis donc pesée dans la rue devant une église !! Ensuite, j’ai continué mon petit tour. J’ai mangé dans une rue où de nombreuses tables étaient installées pour manger dehors. Le choix était difficile mais je me suis finalement posée à une des tables pour manger du poulet et du riz en discutant avec les cuisinières. Ensuite, je suis rentrée à l´hôtel pour me reposer et reprendre des forces. Le soir, j’ai assisté à un spectacle de danses folkloriques péruviennes. S/1 l’entrée, je ne vais pas me priver. 2h30 de spectacle haut en couleurs. C’était génial. Les danses péruviennes sont très rythmées et il y a toujours une histoire derrière chaque danse. En sortant du spectacle, je vois des jongleurs des rues sur la Plaza de Armas, alors je m’approche. J’ai envie de jouer avec les pois…des pois sont des instruments de jonglage, un dans chaque main et ce sont des fils ou des chaînes (si on joue avec du feu) au bout desquels il y a une balle. Bref, je commence à discuter avec eux et j’ai le droit de m’amuser un peu avec les pois. J’ai une petite expérience puisque j’en avais acheter en Australie et m’étais un petit peu entraînée !! On peut dire que j’ai appris quelques mouvements supplémentaires à Ayacucho. Je regarde donc leur spectacle de jonglage et ensuite, on va prendre quelques bières dans un bar de la ville. Et puis, il se fait tard et donc il est temps de rentrer faire dodo. Le vendredi, j’ai réservé un tour pour visiter un peu la région autour d’Ayacucho. Le bus est blindé de péruviens. C’est terrible les tours avec les péruviens. D’abord, ils s’énervent pour un rien, sont très impatients…10 minutes de retard de bus au moment de partir et c’est une catastrophe. Le paradoxe, c’est qu’ils sont toujours en retard. Quand le guide nous dit RDV à telle heure, forcément, on passe une demi heure de plus à attendre les retardataires…c’est là que je me rend compte que je n’aime vraiment pas les tours et qu’on me dise où je dois aller et quand et surtout, dépendre des autres personnes du tour !! Sinon, on a visité Quinua où se dresse un monument en hommage aux combattants contre les espagnols. Tout autour, il y avait plein d’animations : on pouvait monter à cheval ou à dos de lama, faire des emplettes sur le marché improvisé, ou encore manger ! Je dois dire que j’ai l’impression d’avoir mangé comme jamais pendant ces 4 jours. Dans les rues, il y a de la bouffe partout et pour pas cher alors forcément, ça donne envie ! Nous avons ensuite faire un tour dans la petite ville de Quinua pour voir un peu les céramiques typiques de la région. Puis, on repart sur la route pour aller à Wari et voir mes premières ruinesJ péruviennes. La culture Wari est plus ancienne que celle des Incas pour info. On finit la journée à Huanta où on déjeune…il est déjà 16h ! Truite frite, spécialité de la région. A Huanta, on fait un petit tour de la ville, d’un magasin où ils vendent du miel (ce miel doit être réputé apparemment !) et finalement retour à Ayacucho. Il est près de 8h. J’ai hâte d’arriver car je veux rentrer à l’hôtel avant de voir les processions du vendredi saint. J’arrive juste à temps. En une journée, des personnes ont eu le temps de créer d’immenses dessins religieux sur le sol avec de la terre et des fleurs. Toute une journée de travail qui va s’évaporer en fumée avec la procession. La procession commence. C’est très impressionnant car il y a beaucoup de monde mais pas un bruit. La plupart des gens sont habillés de noir et portent des bougies. Un orchestre joue de la musique et une statue de Jésus est transportée dans une sorte de cercueil en verre. Tout le monde pleure sa mort en ce jour de Vendredi saint. Une statue de Marie pleurant son fils fait aussi partie du cortège et puis après 1h de procession, tout le monde se disperse. Ayant discuté avec un mec pendant la procession, je vais prendre une bière avec lui et la soirée continue avec d’autres rencontres. Dodo très tôt le matin. Le samedi, je comate dans mon lit jusqu’à presque midi…j’arrive dans le centre et j’ai l’impression de me retrouver en Espagne ou dans le sud de la France (bien que je n’y ai jamais été) pendant les férias. Tout le monde est habillé de rouge et blanc. Des taureaux passent de temps en temps sur la place avec des cavaliers qui galopent derrière. Les espagnols n’ont pas colonisé le pays pour rien, ils restent quelques traditions ! Les gens boivent et dansent dans les rues. Comme je me suis levée tard, je réussis à trouver un des derniers tee-shirts de la feria avec l’aide de 2 mecs. Très aimables les gens ici ! Je vais ensuite au marché pour passer le temps et j’ai bien fait : alors que le soleil était éclatant il y a quelques minutes, une pluie torrentielle se met à tomber. J’avais l’impression que le toit en tôle du marché allait s’effondrer sur nous. Je patiente en prenant un jus de mangue tout frais pressé et discute avec les locaux ainsi qu’avec un québécois. L’orage passé, avec mon nouvel ami québécois, on retourne sur la plaza de armas pour voir ce qui se passe. Les gens dansent et boivent et surtout boivent…la bière coule à flot ! Après quelques danses, je retrouve mes amis jongleurs et les suis dans un discothèque où ils font un show. Après ça, un autre bar, je danse la salsa et je rate les feux d’artifice à 5h du matin célébrant la résurrection du Christ ! Dommage ! La soirée continue jusqu’au petit matin sur la Plaza avec guitare et djumbé. Quand la police nous dit de partir (oups !), tout le monde se disperse et moi, je vais faire quelques emplettes pour ramener des souvenirs. A midi, je sens la fatigue venir et rentre à l’hôtel pour dormir jusqu’à 16h !! Rien de bien spécial par la suite. Je continue à arpenter les rues avant de reprendre mon bus pour Lima. Les gens me saluent dans la rue…j’ai parlé à tellement de monde la veille mais impossible de me rappeler de tous les visages (non, je n’étais pas si bourrée que ça ! C’est seulement que même en discutant 2 minutes avec certains, le lendemain, ils se rappelaient encore mon prénom !). C’est marrant, la ville est petite et 4 jours suffisent pour connaître les gens ! Le mot de la fin : comme vous pouvez le voir, la Semaine Sainte au Pérou n’est pas si sainte que ça !! Les péruviens aiment faire la fête ! Retour à Lima le lundi matin à 6h30…autant dire que j’étais pas très fraîche et j’aurais préféré dormir toute la journée plutôt que d’aller au boulot !!

 

 

 

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Qui suis-je?

Julie (alias Cacahuète), baroudeuse qui s'est reposée ces dernières années, a vécu au Pérou, en Nouvelle Zélande et plus exotique en Belgique. Maman depuis peu et de nouveau en France dans la jolie Provence à Marseille a envie de vous raconter la suite de ses aventures en poussette avec Bambolotta!

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